Cuba Baila y bien
18.2.08
  La Chronique de Dan : Part 7
Pour Dan, Sergio était par bien des aspects, à la fois l'incarnation d'une forme d'errance cubaine et également l'héritier indigne d'une part de l'âme de cette île. Il avait la parole facile, on décelait également chez lui une grande vivacité d'esprit, un abord chaleureux et, parfois, pour qui n'y prend garde, un piège tendu au détour du chemin… Sergio est un «palestino», comme se baptisent eux-mêmes tous ses alter ego débarqués de San Luis - une petite ville proche de Santiago de Cuba, à huit ou neuf cents kilomètres à l'est de La Havane.
Dan l'avait maintes fois constaté, ceux qui s'en sortent le mieux à La Havane, se distinguent par un talent bien particulier. Sergio en était le parfait exemple. Il partage avec ses coreligionnaires cette même force de caractère, cette même ténacité qui, associée à un don particulier pour la conversation, a quelque chose de machiavélique… et c'est également le gage de son appartenance à cette élite singulière. Sa conversation n'a rien d'un quasi monologues dont abusent certains, égoïstement amoureux de leur verbiage stérile. Au contraire, personne n'est plus attentif que lui aux paroles de l'autre…sûrement pour mieux les utiliser par la suite, par calcul. La finesse du jeux consiste notamment à reconnaître et ressentir les aspirations de l'autre pour les utiliser à son profit. Cela correspondait beaucoup à l'idée que se faisait Dan de la technique des diseuses de bonne aventure, des voyantes et autres marabouts. Les initiés pourraient assimiler cela à la PNL , pourquoi pas ?
- Par contre, gare à ceux qui ne sont pas pourvus d'un tel don ou qui ont une personnalité trop faible !…se disait Dan en se remémorant son passage précédent à La Havane. Il se revoyait installé sur un des bancs de marbre blanc du « parque central » où quelques arbres touffus dispensent sur les flancs de la place une divine fraîcheur. Le terre-plein central est recouvert d'une pierre bistre et en son milieu parade l'inévitable statue de José Martí. Plus loin, s'aligne de part et d'autre de la statue la même enfilade de très hauts palmiers et la même rangée de bancs entrecoupés de larges accoudoirs. Derrière nous, d'autres bancs, disposés à l'unité dans un espace à la géométrie plus recherchée, sont perpétuellement à l'ombre de palmiers plus petits. A l'orée, les étroits chemins courbés se perdent au milieu d'une pelouse famélique plus brune que verte mais qui témoigne malgré tout du labeur mal récompensé d'un jardinier tenace. Il y avait quelque part par là sept étudiants morts fusillés, on lui avait parlé de çà sans lui situer l'emplacement des tombes. Ils étaient peut-être là, sous ses fesses, qui sait ?…
Un soir où Dan occupait l'endroit, entouré de compagnons, l'un d'eux pointa son doigt vers un jeune gars :
- Regarde-le celui-là, lui avait dit l'un d'eux, il est devenu fou …puis terminant sur un ton sentencieux : c'est la vie qu’on mène ici qui l'a rendu comme çà !…
Une autre nuit, au même endroit, Leydi lui avait montré une jeune fille, grande et plutôt forte qui passait là d'un pas nerveux.
- Tu vois cette fille ? Elle était danseuse au Copacabana. Il y a quelques temps elle était encore très belle. Depuis qu'ils l'ont virée du cabaret elle est devenue dingue… » dit Leydi.
Dan ne commenta pas, il doutait simplement qu'elle ait pus être attirante, peu de temps auparavant. Péniblement, il essayait d'échapper aux divagations manichéenne que son imagination échafaudait. En vain. En son for intérieur, il se prenait à catégoriser un peu trop schématiquement, d'un côté Sergio, Leydi et une majorité de sa bande… de l'autre ceux qui « pètent les plombs », ceux qui craquent...qui ne résistent pas à la douleur quotidienne du dollar …? En tout cas, tant mieux pour eux, ils avaient jusqu'à présent échappé au camion qui se charge de nettoyer les rues des cinglés, des clochards et des poivrots…Quelques ex-éboueurs , recrutés pour la circonstance par les autorités et qui déambulent le soir, revêtus de combinaisons grises.
 
17.4.07
  La Chronique de Dan : Part 6

- A croire qu'il est ouvert en permanence ce bar restaurant, pensait Dan qui ne l'avait jamais vu complètement fermé.
Certes, on lui avait déjà refusé une commande, surtout vers cinq heures du matin à l'heure du nettoyage quotidien. Mais il n'avait jamais vu de rideau métallique tiré sur les énormes ouvertures servant d'entrée. Le restaurant, percé dans d'épais murs dignes d'une forteresse d'époque coloniale, n'était jamais clos.
Yanely dormait probablement encore à cette heure, Dan n'avait pas voulu la réveiller en sortant. Il se doutait bien qu'elle avait continuée la fête jusque tard dans la nuit. En un clin d'oeil, une petite réunion s'était organisée. Quelques fidèles copains y participaient , tous de la Habana vieja, évidemment. Manolo, Elio, Raul, Amauri et quelques autres. Elio avait apporté son radiocassette accompagné de son inséparable et imposant transformateur de 110-220 volts. L'aspect du transfo révélait son origine artisanale, mais surtout, militait en faveur du système « D » cubain. L'appareil venant de France, un adaptateur lui est nécessaire. A Cuba le courant est en 110 et les prises de courant sont au format américain. Pascale, sa fiancée française lui avait offert l'engin pour son anniversaire quelques semaines plus tôt. Quelle aubaine pour la petite communauté! A l'évidence, la musique était garantie pour toutes les fêtes…
Elio, comme la majorité des présents, adore le reggae. Bob Marley, Peter Tosh, et « Pierpoljak » avec « Peka » son chanteur français que Raul nous faisait découvrir avec cette chanson qui fait « ch'ai pas jou…é… aut'chose que du reggea, ch'ai pas chan…té…aut'chose que du reggae…».
Dan avait, comme les autres, bu un verre de ce vin rouge acheté en Duty-Free au départ d'Orly. Puis, la fatigue prenant le dessus, il était parti s'allonger dans la chambre d'à côté. La musique s'était faite plus discrète, puis rapidement, le trou noir…

Maintenant, Dan prenait seul son petit déjeuner. Invariablement, et quel que soit le serveur présent à ce moment là dans le restaurant, il devait chaque fois expliquer dans le détail, la façon de préparer les toasts. Pourtant… quoi de plus simple ? Il voulait simplement qu'on lui découpe un morceau de pain, comme pour faire un sandwich et passer au toaster la part de pain coupées en deux. En toute Logique, du moins pour un français, le beurre doit accompagner le pain dans une coupelle. S'il ne décrivait pas son souhait avec force détails, il s'exposait invariablement aux fantaisies du cuisinier. On lui proposait tantôt du pain coupé en tranches fines, tantôt deux parts, comme pour un sandwich mais beurrées à chaud, donc bien huileuses…
A la table d'à côté deux femmes visiblement intéressées par son menu, lui adressèrent bientôt la parole.
- Vous êtes français, n'est-ce pas ?.
- …Oui…Ça se voit tant que çà ? fit Dan étonné de se voir apostropher dans la langue de Molière.
- Eh bien, du café au lait et des tartines, c'est bien un petit-déjeuner français si je ne m'abuse! Non ?
- Effectivement, je n'avais fais le rapprochement, répondit Dan qui enchaîna à mi-voix : « Dommage que le cuistot n'ait pas autant de jugeote… ».
Ils échangèrent encore quelques mots. Dan apprit qu'elles venaient toutes deux d'Aix en Provence, étrange coïncidence. Le monde est petit. En effet, Dan avait récemment rendu visite à un client demeurant depuis plus d'un an dans cette jolie petite ville à quelques kilomètres au nord de sa grande rivale, Marseille. Après avoir échangé leur numéro de téléphone, elle prirent congé.
- On ne se reverra sûrement pas ici, elles passent leurs derniers jours à la Havane... se dit Dan en finissant de beurrer sa dernière tartine. Un vieux monsieur passant par-là l'interpella à tout hasard :
- ¿Granma, Rebelde ? …
- Dan n'appréciait pas beaucoup la presse locale qu'il assimilait plus à de la propagande. Pourtant il demanda :
- ¿Cuantó vale ?.
- Un dólar, répondit le vendeur à la sauvette.
- C'est le prix de dix exemplaire se dit Dan qui s'informait volontiers des prix seulement pour évaluer l'ambition des vendeurs.
Il sortit de sa poche une pièce de vingt cinq cents. Le vendeur l'empocha en grommelant quelque mots que Dan ne chercha par à traduire.
Ce jour là, le « Granma » était composé de huit pages consacrées pour la plupart à la loi Helms-Burton que le congrès américain avait votée quelques temps auparavant. Pour renforcer, si c'était possible, l'embargo sur Cuba.
- On en finira donc jamais avec cette folie!…
Dan ne s'intéressait pas particulièrement à la politique, pourtant, ici, impossible d'échapper au thème du « bloqueo »…
- C'est un sujet récurrent pour la presse et dans les discours de Fidel. Impossible de passer au travers...se disait Dan.
Il demanda l'addition et laissa cinquante cents dans la soucoupe.
En se levant, il aperçut Sergio de l'autre côté de la rue. Visiblement il avait repéré Dan depuis un moment et, traversant la rue, l'interpellait d'une voix forte et enrouée. Dan se rassit. Il était impatient de régler quelques sujets en suspens avec lui. En premier lieu, ils ne pouvaient faire l'impasse sur leur principal contentieux - le thème qui fâche - au sujet de cette grande virée qui les avaient amenée à l'autre bout de l'île il y a maintenant pas loin d'un an de çà. Ensuite ils devront faire un point sur la "mission" que Dan lui avait confiée, et dont, curieusement, il n'avait guère hâte d'en connaître l'épilogue.
 
26.3.07
  El Médico

Manolin au Back up (Paris)
Vidéo envoyée par DAN
 
11.3.07
  Yanara

IMGP0030
Vidéo envoyée par Dan
 
5.3.07
  Rumba : Eva, Yanara y Santiago en Argenteuil

IMGP0094
Vidéo envoyée par Dan
 
24.2.07
  Raul Paz
Nada mejor que volver a casa...
 
18.2.07
  Rumba
Pour les amateurs de Rumba, mine de rien il y en a pas mal à Paris. C'était une impro, mais s'en est d'autant plus sincère et émouvant !


100_1681
Video par oj
 
17.1.07
  25 años - Raul Paz - du disque "En casa"
Des internautes cherchaient les paroles de la chanson "25 años", je les ait reproduites ci-après (pour achetez la chanson c'est 0.99 euros en téléchargement vous savez où) :

Provocan los labios en el gesto algo de mas
Todo musa de mar y de sal
Tiene 25 años, siempre pregunta porque
Y no para de opinar para ver lo comentarios, para ver lo comentarios
Régalame tu beso que quema, que quema
Me enreda lo que falta, lo que se aleja
Que importa lo que hizimos y aunque me quieras, te olvidaras de mi
Hoy yo brindo por ti, brindo por mi
Se le empiezan a cansar esos ojos de tanto pensar
Y desnuda se sienta a fumar
Tiene 25 años, muchas ganas de gritar y de salir a bailar,
En los brazos de otro estraño, en los brasos de un estraño
Sifflements
Porque se van los pequenos momentos los dias sin tiempo las noches sin sueno
los miedos ingenuos que a veces pudieron llegar a gustar
Porque se van las mejores palabras de amor las mañanas los dos en la cama
sin pensar en nada y abra que converse como los demas
Régalame tu beso que quema que quema
Me enreda lo que falta lo que se aleja
Que importa lo que hizimos y aunque me quiera
Tu te olvidaras de mi, de mi de mi
Régalame tu beso que quema que quema
Me enreda lo que falta lo que se aleja
Que importa lo que hizimos y aunque me quiera
Tu te olvidaras de mi,
Hoy yo brindo por ti, y brindo por mi

Ceux qui veulent proposer une traduction, n'hésitez pas...

Libellés :

 
12.1.07
  La Chronique de Dan : Part 5


Aller-retour à Guantànamó


Au matin, Dan hésita un bon moment à bouger la tête encore tourneboulée par le décalage horaire. D'expérience, il savait que son horloge interne ne serait pas calée sur l'heure cubaine avant plusieurs jours. Il se leva tout de même, se conformant à son habitude d'ouvrir les yeux aux premières lueurs du jour, laissant Yanely dormir à poing fermé. Il se dirigea vers la salle de bain, tout en souplesse pour éviter de la réveiller.
Il avait rapidement développé, particulièrement dans la vieille Havane, une conscience intime et aiguë de la valeur de l'eau. Une nuée de camions citernes approvisionnaient quasi quotidiennement les réservoirs des immeubles alentours. En ce moment, selon Leydi, les difficultés atteignaient les limites du supportable en raison de la construction de nouveaux hôtels qui, selon elle, drainent la majeurs partie de l'eau distribuée dans son quartier. Dan s'imagina pourtant l'espace d'un instant, les pieds en éventails, plongé dans un bain d'eau bien chaude…le comble du luxe…
Du bout des doigts, il débarrassa le lavabo du string de Yanely qui trempaient là depuis la veille au soir puis jeta un coup d'oeil au câblage de la douche. Bien qu'avertit depuis toujours du système d'eau chaude du cru - à la mode sud-américaine - il avait chaque fois autant d'appréhension à l'utiliser. Il ne pouvait décidemment pas donner sa bénédiction à cet accouplement bien illégitime de deux fils électriques connectés directement au pommeau de douche, pas plus qu'admettre l'union de la résistance électrique avec le conduit d'eau !
- Je m'habituerais jamais à çà…grommela t-il les dents serrées.
Après avoir consciencieusement retiré les poils du savon, une nouvelle fuite de courant lui déclencha un réflexe incontrôlé de l'avant-bras. Pour cela, nul besoin de toucher les fils. Un léger contact de la main sur la tuyauterie métallique ou au bouton de réglage de l'intensité électrique suffit. Parfois même, la paroi de la douche peut servir de conducteur... Il ne tentait pourtant pas vraiment de déterminer la réalité des risques.
- Tout le monde utilise ce système ici…il ne doit pas y avoir grand danger se dit-il sans conviction.
Au même moment, comme un fait exprès, une nouvelle décharge de courant le réveilla définitivement...
L'épreuve achevée, il s'habilla rapidement et descendit. Il reprenait ses marques en prenant son café au lait accompagné de toast beurré au « Castillo de Farnes » en face du « Montserrate ». (à suivre)
 
8.1.07
  Feliz Año nuevo
Felicidades a todos... Con la felicidad ustedes tienen los mas importante porque siñifica que han logrado lo necesario de amor, salud y el dinero !!! Estamos de acuerdo ?
Bueno...Ahora que los aficionados cogen su boleto por el concierto de Puppy y los que son son au Dock Haussmann d’Aubervilliers (93) le samedi 20 janvier 2007.
Ce concert a été annulé, par contre celui de dimanche 21 janvier a bien eu lieu au Back up (c'est le cas de le dire).
 
6.11.06
  Volveré a Cuba

Nos estan anunciando las peores Catástrofes : los gazes a efecto invernadero, la subida del nivel del mar, la Contaminación atmosférica...Estan exagerando o no ? Puede ser, pero en caso que no ? Hay que apurarse a aprovechar,aprovechar, aprovechar, aprovechar, aprovechar, todavia y siempre... como me dijo un amigo jinetero que termino en el combinado de Guantànamo por "peligrosidad" !!?
Nadie de ustedes se pone a pensar cual es el sentido de la vida... si no obstante eso tiene sentido! Todos vamos par'adelante : quien criando sus hijos, quien siguiendo sus estudios, algunos otros trabajando concienzudamente (algunos haciendo los tros a la vez, si si eso existe tengo una amiga que lo hace) ... todo eso con que finalidad ? Si nos estan anuciando un mundo caiendose sin nadie para imponer el protocolo de Kyoto ;-)
Asi que les queda a los seres humanos o supuesto tal? hacer el amor ? comer ? y no importa contaminar con un carro 6 cylindros (tipo este en la foto arriba).

 
11.9.06
  No hay que exagerar ! La vida re-empieza !

Todos tenemos que luchar, mire por ejemplo, mis amigas de la Habana !

Bueno, lo siento por la gente que asusteron de mi historia, que me hace falta santera etc...No hay que coger todo muy en serio...Hay muchas cosas positivas que valorar...Voy a intentar hacer una lista :
Prefiero vivir solo que mal acompañado...Asi, yo me siento mas relajado de muchas cosas...
Me siento libre de aprovechar de cosas sencillas como salidas en bares, discotecas, cuando antes la referencia (mala) era mi esposa : yo deseaba lo que ella menos queria : una vida de familia...

Despues, del robo de mi casa, el seguro me entrego mucho mas de lo que esperaba...

Tambien, estoy con libertad y voluntad de construir cuando antes estaba al tanto de que todo se cayera alrededor de mi (o dentro de mi matrimonio)!

Deseo valorar lo que tengo para tener mas, mas de las cosas buenas... Despues, con el tiempo este sentimiento egoista tiene que desaparecer para poder hacer compartir lo demas de su riqueza...
Y Cuidado, no hay que equivocarse de pareja...Hay que tomar su tiempo, y despues hacer el paso cuando uno piensa estar en el buen camino.
En fin, hacer los esfuerzos suficiente par valorar su pareja; eso, es siempre mas dificil que buscar su placer afuera...Tal vez que, por esos tiempos rapidos donde los niños padecen de las locuras de los padres, debe ser la mejor leccion de vida...
 
6.9.06
  ME HACE FALTA UNA SANTERA !

Mi mujer se fue hace unas semanas, para coger mas libertad, salidas, cingaderas...en una palabra : fiestas, pues ! En la semana siguiente, me robaron con effraccion mi casa (camara foto, video,...), estraña casualidad...
Es asi que decidi despejarme la cabeza con unos dias de vacaciones con una mulata ; seguro que ella me encontro atrancado (por la situacion que vivia), pero la pasamos bien, haciendo las cosas indicadas dentro de los lugares adecuados, cerca mar y debajo sol...Pero, la ultima fin de semana, le mande un mensaje « no no vemos mas ? » : ella nunca respondio…
Tambien, tenia que ver la pélicula "Miami Vice", la fui a ver con una africana que encontre enseñandole un apartamento que tenia que rentar...Lo encontro chico el apartamento, a pesor de eso, pasamos buenos momentos, cortos pero agradables.
Despues, encontre una cubanita « liseth » conforme al esquema clasico : casada, jodida con su marido, esperando su papeles, despejandose la cabeza con un buen novio…(siempre lo mismo, no invento na’, verdad ?). Tal vez que encontro en mi el salvador, el yuma-yunta ? Pero es una niña y no tengo que meterme en ese lio, no tengo que hacer eso cojone! Estate quieto ! Ella regreso para su pais de adopcion hasta que tenga sus papeles, ojala que ella tenga paciencia con su marido! Si no, se jode !
Bueno, yo tambien no sali de los problemas ; no puedo tener a ninguna mujer dentro mi casa (dice la ley), por el tema del divorcio, no quiero arriesgarme…faltaria que tenga problemas con el juez, pienso que no merezco eso !
Y mi ex ? Cinga con toda la gente que quiere, en un lugar desconocido de mi (desconocido solo de mi me imagino).
Todo va al revez, hoy comi con una ex novia (cubana por supuesto). Ella se lo sabe todo de mi vida, y mas que yo todavia porque sabe hasta con quien cinga mi esposa ! Imaginate ! Ella me recingo bien en el pasado y no entiendo lo que quiere de mi ahora. El tema fue muy largo (ponchado mis gomas, robandome mi llave de carro, …) es preferible evitar de dar algunos detalles mas increibles…
Tambien tenia que ver mi esposa, hoy, pero despues de las peleas de ayer (insultos por SMS), la cosa ne se hizo ! Tal vez mañana ?
Me llama reglita, diciendome de dejar alli el tema con « liseth » la cubanita, su prima…Y recibo tambien una llamada de la mulata, termino con la prima y la mulata me dice :
- Sabes porque no respondi a tu sms ?
- No ! digo yo
- Me choquo un camion y estuve unos dias en el coma, ahora recupero, ven a verme por favor en el hospital…
Estoy pensando : Tambien me choco un carro la semana pasada, jodiendo a mi rodilla y…a mi moto…Que siñifica todo eso ?
Pienso que me hace falta una santera, URGENTE…
 
3.9.06
  Pero que cosa es ?
No se porque, quize escribir por lo menos un mensaje en español, para darle un nota exótica a ese blog. Me propongo de aclarar una cosita que tal vez no esta entendida de todos(mejor dicho es decir que la gente no lo puede entender bien). Me refiero a la historia de Yanely de ese blog - llegando la parte 4 - es mejor esplicar que coresponde a una mezcla de ficción y de realidad... a una realidad pasada hace tiempo ya. Tanto tiempo que nadie hoy, ni Yanely, ni nadie de los protagonistas pueden alterarse de lo escrito aqui (por le menos lo espero !).
Todo eso es un pasado lejano, y nadie, yo tampoco, quiziera vivirlo otra vez...De toda forma cada uno sabe que lo momentos buenos como los malos no se repiten ... por lo menos en los mismos terminos. No se los de ustedes que habran visto la pelicula : Hechizo del tiempo ("Un jour sans fin" el titulo francès o "Groudhog day" en inglès, con el actor Bill Murray). Me gusteria que me pasara eso a mi, tal vez para evitar errores, y tener la posibilidad de mejorar poco a poco la cualidad de una relacion, buscando lo que mas desea su pareja...
 
29.8.06
  Ma Première Photo de Yanely
 
22.8.06
  La Chronique de Dan : Part 4
Dan commençait à trouver le temps long, la fatigue achevait de s'instiller dans ses membres engourdis; lentement, insidieusement, le Paris-Cuba avait accompli son travail de sape. Les soubresauts de la voiture finissaient de l'indisposer. Ils n'étaient plus très loin maintenant, le taxi, une Skoda rouge rafistolée de bout en bout, fonçait vers la calle Obispo[1] en évitant intelligemment les ornières les plus redoutables.
- On arrive bientôt, non ? » demanda Dan impatient.
- On y est presque, tu ne reconnais pas le parque central ? lâcha Leydi amusée.
- Si bien sûr…où ai-je la tête » mentit Dan, pour le coup, surpris d'être déjà arrivé à bon port. En effet, le taxi tournait maintenant dans la rue Bernaza qui mène au Floridita. Passé le bar « Montserrate » et son vis à vis « le Castillo de Farnés » , le chauffeur termina sa course sur le parking en face du bar d'Hemingway. Il ne restait que cinquante mètres à parcourir à pied sur le trottoir de gauche de la rue Obispo.
Dan marchait aux côtés de Yanely avec Leydi deux mètres en retrait. Un paire de jineteros les apostrophèrent tout à coup :
- Do you woante cigars ?
Le plus mince des deux avait tenté quelques mots dans un mauvais anglais.
- Je vous appelle un taxi?, surenchérit le second qui poursuivait en espagnol.
Dan ne répondit pas au premier, de toute façon il n'achetait plus de cigares depuis qu'il s'était fait fourguer de faux Cohiba[2] à base de feuilles de palmier. Il ne jugea pas plus nécessaire de répondre au second qui les avait vu descendre du taxi. Nos deux compères ne se décourageaient pas pour autant:
- Une nouvelle ? tenta le freluquet pour le fun.
Dan se tourna vers lui interrogateur. Il n'avait pas compris immédiatement le sens de la question. Yanely avait quant à elle parfaitement interprétée et n'appréciait pas du tout la plaisanterie. Dans le plus pur style cubain malicieux et provocateur, le jinetero proposait une "autre fiancée" à Dan qui réagit un peu tardivement et avec force muflerie. Malgré l'irritation affichée de Yanely, il ne pus retenir un rire bruyant au bon mot du gamin. Toutefois, pour tempérer sa réaction, il lui prit délicatement la main pour y déposer un baiser, il n'était pas question de prendre le risque de gâter une seule minute de félicité de son séjour pour un simple éclat de son rire dénué de diplomatie...
Ils gravirent, comme de vieux habitués des lieux qu'ils étaient, les deux étages de l'immeuble jaune. Leydi s'était chargé de réserver l'appartement. Dan ne chercha même pas à négocier les vingt cinq dollars la nuit que lui demandait la propriétaire. Leydi, friande de surnoms, l'appelait la rubia[3]. Les circonstances en décidèrent autrement, mais pour l'heure, une fois de plus, Dan était sensé ne rester que peu de temps à La Havane. Dans ces conditions, il était peu enclin à faire des économies de bout de chandelle. De toute façon, il n'aimait guère marchander, surtout quand le prix demandé lui paraissait juste. La « rubia », une femme bien en chair, la trentaine révolue, traitait maintenant directement avec Dan. Le mari attendait devant la télé, dans un autre appartement, quelques rues plus loin. Dan n'en était pas fâché car à en juger les photos laissées dans l'appartement, il n'avait pas l'air commode. Sa mine renfrognée et ses gros biceps lui donnait une physionomie presque caricaturale de videur de boite de nuit.
En règle général, en matière de location d'appartement, le rôle de chaque conjoint semble prédéfini. Les femmes ne rechignent pas à prendre elles-mêmes en main les affaires d'argent. Pendant ce temps, les conjoints sont occupés à d'autres tâches, le plus souvent beaucoup moins rémunératrices…
- C'est la seconde ou la troisième fois que je viens là ? se demandait Dan.
- Après tout j'aurais aussi bien fait de lui demander une réduction pour ma fidélité.
Trop tard. La blonde descendait les escaliers d'un pas lourd et nonchalant, à la trajectoire bien calculée. Pour preuve, elle fit un pas de côté pour éviter une merde de chien.
Dan n'avait payé que trois nuits, il se donnait ainsi l'opportunité de tirer les tarifs de sa logeuse à la baisse, en fonction de l'évolution de son budget. Et puis, il pourrait lui venir l'envie de changer de lieu car c'était une de ses spécialités. Nanti d'une seule valise, il savait qu'il n'aurait pas grand effort à déployer pour quitter l'endroit. Et puis en bas, les guides ne font pas défaut, quelques parfaits spécimens s'exhibent jusque tard dans la nuit dans la rue Obispo. Dan en connaissait une demi-douzaine, au bas mot, à l'affût d'une commission ou d'une « Hatuey » bien fraîche. Et dans le quartier, il y a toujours quelques appartements libres, alors pas d'inquiétude...
Dan était installé dans un grand lit rond. Pas banal. La forme de la couche l'avait surpris, et son socle plus encore. Il était coulé en béton sur plus de quarante centimètres d'épaisseur.
- Tout çà doit peser des tonnes…enfin le matelas est épais, c'est le principal, pensa Dan. Maintenant, avec Yanely à ses côtés, plus rien ne pouvait entraver sa quête d'une béate et douce quiétude…


[1] Rue de l'évêque.
[2] Célère marque de cigare cubain.
[3] La blonde.
 
22.5.06
  La chronique de Dan : part 3

Dan caressait l'épaule de Yanely. Elle s'était lové contre lui et ne se fâchait pas des soubresauts de la voiture. Au contraire, elle en profitait pour se coller encore plus à lui tant et si bien que la cuisse de Dan touchait maintenant celle de Yanely sur toute sa longueur. Il adorait cette sensation et malgré la chaleur, malgré la sueur qui collait son pantalon sur la surface en contact avec elle, il n'avait pas la moindre intention de rompre le lien.
- Un attouchement érotique est bien plus excitant que l'acte sexuel lui-même, pensa t-il sans rien en laisser paraître. Çà me rappelle quelques séances de frotti-frotta non préméditées dans les rames du métro parisien avec des victimes femelles, parfois consentantes, parfois non ! »
- ¿ Yanely, que me cuentas ?[1], demanda Dan.
- Nada nuevo, tu sabes como esta la cosa aqui…[2]!.
Ils échangèrent quelques banalités un moment encore, puis Dan se décida à lui poser la question qui lui tenait à cœur.
- Comment s'est passé ton voyage en Norvège ?
Cette question le faisait s'aventurer en terrain glissant, il redoutait la réponse autant qu'il rechignait à poser la question.
Il savait pertinemment ce qu'elle avait été faire là-bas. Cette fois, comme au moins une demi-douzaine d'autres, elle rendait visite à un «ami». Le terme ami est probablement impropre d'ailleurs, en l'occurrence le mot consacré est plutôt « novio » dans son acception cubaine.
Dan savait bien qu'à Cuba le terme est employer à tort et à travers au point qu'il tendait à se vider de son sens originel. Si au hasard d'une rencontre un couple mixte se forme - mais le hasard existe t-il à Cuba en la matière ? - ne serait-ce que l'espace de cinq minutes, les partenaires se voient immédiatement baptisés novios[3].
- Ils n'attendent pas longtemps pour mettre leurs rêves à l'épreuve de la réalité, se dit Dan.
Quoi qu'il en soit, le Norvégien de Yanely n'était rien d'autre pour Dan qu'un sérieux candidat. Il utilisait à dessein ce terme car parler de « rival » l'insupportait au plus haut point. Pour lui, ce type demeurait un candidat, rien d'autre qu'un candidat… tout juste bon à la faire sortir de cette mélasse cubaine et au pays de la cane à sucre, le terme est approprié. Il l'avouait bien volontiers, il était jaloux de ce type, mais il n'en faisait pas une maladie. Bien que vivant l'essentiel de leur vie, chacun de leur côté - mais le cœur côte à côte - peut être l'avenir finirait-il par les réunir pour de bon, qui sait? En tout cas, Dan était loin d'en rejeter l'idée, bien au contraire...
Notre taxi s'approchait de la vieille ville rivé à la file de droite. Il doubla successivement, une Buick puis une imposante Chrysler années 50, improbable rescapées de la révolution de 1959. Bien que défraîchis par les rigueurs d'un demi-siècle d'embruns du malecon[4], l'antique véhicule arborait les chromes de son capot comme des galons de vétéran.
On traverse la Habana vieja comme un décor de cinéma, un décor en dur, immense, au sein duquel on aspire à se perdre. Le dédale de ces lieux étranges dessinent un Disneyworld d'avant guerre…une guerre nucléaire ? Ou bien une catastrophe climatique, ou une guerre lente, chimique, qui après avoir rongé tout ce que ces vieilles bâtisses comptaient de pièces de bois et de peinture poursuivait sa lente corrosion, ne rechignant pas à s'attaquer à la maçonnerie et jusqu'aux antiques tomettes patinées recouvrant le sol.
Pourtant, qui parle de façades délabrées ? Sûrement pas ces artistes à la palette jalouse qui seraient bien en peine de décliner de si jolies aquarelles…tout en nuances d'ocres et de bleus. Décidément, Dan exécrait les ravalements[5] neufs qui viennent dépareiller, par leur clinquant agressif et kitsch, l'harmonie colorée des alignements séculaires…Bien qu'il ne s'agisse là que d'un retour aux sources, ces bleus ciels, ces vieux roses et tous ces ocres étaient là au commencement du malecón, mais il s'était maintenant bien trop habitué à cette couleur terreuse et uniforme pour accepter si facilement le retour aux teintes d'origines.
Souvent flanquées de quelques solides colonnades, rondes ou rectangulaires les façades décrépites des bâtisses coloniales n'en finissent pas de résister aux assauts des embruns et …aux forces de la gravité. Il se rappelait avoir lu quelque part qu'Alejo Carpentier parlait de «la ville des colonnes, qui sauvent ce qu'elles peuvent du soleil et de la pluie…».
Plein soleil sur les façades, les fenêtres se doivent d'être ouvertes, car ici l'indiscrétion a valeur de dogme. On pourrait y déceler un moyen de fuir claustrophobie et promiscuité, on y trouvera à coup sûr une pointe d'exhibitionnisme…
- On sent bien la vie trépider à l'intérieur; elle est là, oui, bien là… se disait Dan à lui-même. Partout alentour, on perçoit une énergie incroyable qui s'échappe de ces vieilles baraques déglinguées, jamais fermées, qui laissent s'écouler l'essence même de la vie locale, sans résistance, tantôt sous la forme de groupe de gamins piaillant et gesticulant, tantôt par des éclats de voix de femmes hautes en couleurs se disputant le dernier mot…
Qui se sera laissé conduire par un jinetero[6] bien inspiré, derrière les parties visibles, à l'abri des regards et du soleil, quelques patios séculaires dispensent sans mollir une fraîcheur indéfectible.
Dan gardait longtemps imprimé en lui cette sensation de bien-être, après son retour en France et également lors de ses déplacements au Venezuela, en Colombie (les pays cousins de Cuba). Peut importait le lieu, cette petite flamme en veilleuse dans un coin de sa tête lui rendait tout à fait supportable la vie trépidante de son bureau parisien ou new-yorkais.
- La Havane, c'est vraiment mon trip, pensait-il. Parmi les villes d'Amérique Latine qu'il avait fréquenté, aucune autre cité ne lui avait fait aussi forte impression. A part, peut-être, Managua dans le Nicaragua de l'ère communiste…Il y flottait à l'époque les mêmes relents de fin de règne …
Pourtant, rétrospectivement, il se rendait compte qu'il n'avait rien compris à l'intrigue de ce film, à l'intrigue tellement réaliste qu'elle semblait projetée en extérieur. Dan en était convaincu : « aucun de tous ces touristes qui fréquente cette ville pour la première fois n'aurait été plus malin». Cuba, La Havane, le « parque central », la calle Obispo avec au coin, un des bars d'Hemingway «le Floridita »…il était tombé là en plein tournage, comme un visiteur égaré dans les arcanes des studios Universal…
- Je ne sais pas qui s'est chargé du casting, mais en tout cas, chapeau…
Dan se référait en cela à tous ces couples métissés qui se font et se défont en permanence et qui participe à métamorphoser un quotidien de labeur immuable en une quête d'amour vibrionnante et exaltante.
- Des couples Franco-cubains, italo-cubain, germano-cubain que sais-je encore…Une fois les scènes d'amours tournées, les amants d'un soir ne rentrent pas toujours dans leur loge respective…pensait Dan, moqueur. C'est bien le drame de nombre de ces cœurs à prendre, la plupart venus d'outre-atlantique. Bien heureux ces imbéciles qui souvent, sans en avoir conscience, sont complètement désarmés devant l'infaillible séduction de ces belles mulâtresses. Des corps de rêve assortis d'une démarche ondulante à donner le tournis. Même phénomène du côté des femmes à la peau blanche de tous horizons au regard chaviré et sous l'irrésistible emprise de leur apollon d'ébène. Quel talent ceux-là! Quel sens du tempo….leurs muscles saillent à travers leur tee-shirt, l'air de rien, juste au bon moment…

Dan avait un moment pensé qu'il pourrait se contenter sans trop de mal de son niveau en espagnol tout juste passable qu'il enrichissait peu à peu au fil de ses déplacements. Pourtant, il n'avait pas tardé à déchanter.
- Il est vraiment impossible cet accent cubain… surtout celui de l'oriente[7], des «palestinos… » comme ils aiment à s'invectiver entre eux, se lamentait-il chaque fois que Leydi entamait une conversation. A croire qu'ils viennent tous de Santiago, du moins ceux qui traînent ici, dans cette zone qui s'étend du «parque central» jusqu'à la « catedral ». Ils omettent les « r » de certains mots. Ou les remplace par des « l ». Pour dire « j'arrive » ; voy para allá se transforme en voy pa' 'llá. Le mot « conducteur », classiquement prononcé « conductor » avec un roulement de « r » à la fin, devient « conductol »…
[1] - Qu'est-ce que tu racontes?

[2] - Rien de nouveau, tu sais comment c'est ici!
[3] Fiancé, en espagnol.
[4] Signifie « jetée », mais s’applique plus largement à la célèbre route en bord de mer de la Havane
[5] La réfection a été commanditée par l’UNESCO.
[6] Accompagnateur professionnel.
[7] Région orientale de l'île (province de Guantanamo).
 
22.4.06
  Manolin "El Médico" a Paris

Les amateurs connaissent, ils l'auront sans doute vu le 21/04/2006 au NEW MORNING 7-9 r. des Petites-Ecuries 75010 PARIS. Il y avait pas mal de nostalgie pour ceux qui comme moi ont eu la chance d'écouter Manolito, cette boule d'énergie, avant son exil à Miami. "Somos lo que hay ... lo que se vende como pan caliente; lo que prefiere y pide la gente, lo que se agota en el mercado, lo que se escycha zen todo lado, somos lo maximo...". Rachid connaissait les paroles aussi bien que moi; un monument, une nouveauté dans le rythme et la façon de saccader les paroles qui en 1998 annonçait l'arrivée d'un phrasé particulier...entre rap et reaggeton!
Malgré les Vicissitudes rencontrées après son CD n°2 "El que esté que tumbe". Le refrain disait, "Voy a hacer un puente, un puente de mangas largas, pa' que la gente de Habana vengan y la gente de Miami vayan." Seulement voila, il y a des choses qu'il faut éviter de chanter pour éviter de froisser les susceptibilités de certains du côté de la Havane...J'espère bien que ses problèmes son résolus... On a passer un bon moment avec Bethzy, Rachid et Yanara.
Comme disait Rachid, il fait toujours aussi jeune ce Manolin...Arriba la bola!!!
 
20.4.06
  Comment va Fidel ?




J'entend pas mal de rumeurs alarmistes sur l'état de santé de Fidel , qu'en est-il exactement ? On parle de son absence inquiétante sur les médias cubains - la télévision en premier lieu - au niveau de laquelle, les habitués savent bien qu'il ne se passe guère de jours sans que Fidel ne nous fasse l'honneur de sa présence pour telle ou telle "mesa redonda" ou autre évènement international... http://www.cubanet.org/CNews/y06/apr06/07o6.htm

Cela fait plus de dix ans que circulent des rumeurs sur l'état de santé de Fidel, et même de son frère Raul qui aurait selon les mauvaises langues un certain penchant pour les boissons cubaines aromatisées au jus de canne distillé.
Fidel aurait, à l'occasion d'un sommet de Davos en Suisse profité de l'occasion pour se faire examiner dans une clinique qui lui aurait diagnostiqué un cancer; cependant, le diagnostic moyennant la prise de médicaments appropriés, lui donnait une espérance de vie de cinq ans. La CIA lui attribue la maladie de parkinson et garde probablement sous pression les plans pour réinvestir Cuba, pardon ...je veux dire pour investir à Cuba. Mais je crois que les choses ne devrais pas être aussi simple quand on sait que Fidel attribuait déjà en 2001 devant les journalistes de NBC, la succession à son frère Raul qui avec cinq ans de moins que lui (soit 75 ans) est encore dans la course.
Ne précipitons pas les choses car vue d'ici, je ne connais pas grand monde qui souhaite voir se précipiter les évènements devant la difficulté d'en prévoir la tournure, en attendant, excusez moi, je dois préparer mes valises pour mon prochain séjour à Cuba... Viva Cuba!
 
13.4.06
  Yanely y su bebito


Oye, que lindo bebe...estoy celoso...
 
3.4.06
  Il faut sauver la mémoire d'Hemingway...


Même si ces deux photos n'en rendent pas bien compte, la finca est vraiment en mauvaise état - de même que la Habana vieja dans son ensemble - il va falloir suivre de près l'initiative de la poignée d'américain qui a la volonté de préserver ce patrimoine...
 
  Il faut aider les héritiers d'Hemingway

Vous l'avez peut être entendu comme moi aux informations (BFM TV 13:30 le 03/04/06), la maison d'Hemingway à la Havane tombe en ruine. Ce que j'ai effectivement constaté lors de mon passage en janvier 2006, une petite remarque au passage, il n'est pas possible de visiter mais les photos sont quand même payantes (pour ceux qui souahite ramener un souvenir)...
De plus en plus de monde s'inquiète de la préservation du "Pilar", le yacht de pêche d'Hemingway (12 mètres) - cf photos jointes) et notamment une association de Boston la "Hemingway Preservation Foundation".
En ce qui concerne la finca (la Vigia) proprement dite, un organisme américain (National Trust for Historic Preservation) considère cette propriété où vécu Hemingway pendant 20 ans (sauf erreur) en danger. A voir comment pourront collaborer toutes ces bonnes volontés avec l'état cubain, affaire à suivre...
 
30.3.06
  Spectacle cubain dans le 93 : Qui sont-ils ?
Posted by Picasa
 
22.3.06
  La chronique de Dan : part 2
Apercevant Yanely resplendissante de charme et de charisme, Dan ressentit une étrange sensation au creux de l'estomac. Leydi, à ses côtés, attendait dans le hall, derrière les portes de la zone douanière. Dan fit la bise à Leydi, en premier, puis, ses lèvres s'approchèrent insensiblement de la joue de Yanely. Leydi manifesta bruyamment sa surprise.
- Pourquoi tellement de distance avec ta fiancée ? Demanda t-elle surprise.
- Pas question de lui rouler une pelle maintenant se surpris à penser Dan.
- Tu as vu le monde qu'il y a ici ?… avança t-il sans tromper son monde.
En réalité, donner un vrai baiser à Yanely lui semblait déplacé après quasiment un an de séparation. Même si elle se comportait comme une vraie « novia[1] », il fallait plus de temps à Dan, et aussi quelques exemples bien concrets, pour qu'il puisse se convaincre qu'il plaisait réellement à cette superbe fille.
Il l'avait rencontrée à son premier voyage. José-Angel avait fait les présentations.
Un gars d'un commerce plutôt sympathique sauf quand il avait bu…alors là, mieux valait éviter de lui chercher querelle! Enfin !... Chacun ses travers... pensait Dan qui avait apprit à le connaître au fil de leurs longues discussions; et puis c'est aussi en sa compagnie qu'il avait goûté son premier verre de Havana-Club[2], añejo. Pijindi n'avait pas tardé à les rejoindre. Embusqué tout près depuis le matin, il était venu se présenter, donnant l'impression d'être là par hasard. Depuis lors, Dan ne l'avait plus perdu de vu.
Sacré phénomène, ce Pijindi. le plus souvent tapis à l'angle de la rue Obispo. En recherche permanente d'un service qu'il pourra monnayer auprès de ses nouveaux contacts mais rarement d'une obole ou d'une assistance sans contrepartie. Son orgueil excluait d'office tout compromis aussi mettait-il un point d'honneur à renvoyer la balle à ses amis bienfaiteurs.
- Il ne changera jamais celui là, se disait Dan.
Son seul mot d'ordre : « aprovechar[3] !». Il vivotait en grappillant quelques dollars au marché noir. Le peu qu'il réussissait à marauder, de ci de là, par la vente de « puros[4] », était entièrement consacré à la satisfaction de pulsions primitives qu'il peinait à assouvir dans une débauche d'alcool et de filles. « Il doit certainement essayer la coke de temps en temps, ici c'est pas très compliqué à trouver ».
Les personnes de son entourage ne manquaient pas de mettre en exergue deux des principaux traits de sa personnalité : sa rapidité à "faire" de l'argent ainsi que son extrême talent pour le dépenser. Son comportement au quotidien, complètement amorale, donnait un bon aperçu de son commerce avec la gente féminine. Pour évoquer sa vision du monde dans ce domaine, il aimait à donner quelque exemple de ses aventures. Une de ses dernières fiancées en date en fut l'héroïne malgré elle. A la Havane, en plein milieu d'un après-midi torride d'août dernier, il l'avait surprise dans le lit conjugal en galante compagnie. Il demanda très calmement à sa compagne de faire sortir son amant puis lui intima l'ordre de retourner dans la chambre. Assise sur le bord du lit tétanisée de peur, sa femme, incapable d'articuler le moindre mot, le regarda fermer la porte à double tour. Elle en était quant à elle bien incapable. Il lui fit l'amour des heures durant, puis fourbu mais heureux, ramassa ses affaires et quitta définitivement leur appartement. Croisant la mère de la fille quelque temps plus tard, elle le remerciait chaleureusement pour son indulgence...

Il avait pourtant d'autres facettes. La dernière fois que Dan l'avait vu, Pijindi lui était apparu moins fringant que d'accoutumée, n'éprouvant plus la même délectation à assouvir ses penchants, ou à tout le moins y mêlant une pointe de désespoir. Dan se souvenait d'un de ses commentaires :
- Je suis allé chez F… hier soir, elle avait ses règles…Mais moi tu sais, je m'en fout. D'ailleurs, je me fout de tout y compris du sida… j'ai même pas mis de capote pour la baiser…

- Il essaye de m'apitoyer ou quoi ?…avait pensé Dan. Peut être pas après tout... S'il omet les plus élémentaires précautions, çà en dit long sur son état d'esprit… Pijindi, José Angel, Yanely et moi…On s'est toujours bien éclaté ensemble… » se souvenait-il pris d'un léger accès de mélancolie. On se réunissait tous dans ce boui-boui niché entre le « palacio de justicia[5] » et la « manzana de Gomez ». On y mangeait avec délectation un poulet frite imbibé d'huile qu'on se sentirait sûrement en droit de jeter à la figure d'un garçon de café parisien... L'endroit avait disparu depuis, probablement victime de sa réputation…
Ce microcosme festif avait catalysé leur union. Tout avait été très vite entre Yanely et Dan, trop vite assurément. En le raccompagnant au Caribbean, - un hôtel de seconde classe d'après José-Angel - déjà le premier baiser échangé… Certes pas très appuyé, mais tout de même, un pied posé dans un monde inconnu, excitant et inquiétant à la fois… Dan se souvenait encore du mélange de sentiments qu'il avait ressenti. Aussi sans doute parce qu'il était alors encore marié. Il s'était accordé un congé, sans femme… s'était-il dit sans arrière pensé. En guise d'explication, il avait invoqué son besoin de tranquillité absolue. Et il n'avait toujours pas compris pourquoi Carina - sa femme - lui avait donné carte blanche, sans état d'âme. Démonstration était faite que Dan pouvait trouver de bons arguments quand il cherchait à convaincre…
Après, ce baiser, un grand trouble mêlé à de l'excitation l'avait envahit. Pourtant, le chemin qui devait le conduire au bonheur parfait était encore loin d'être dégagé. Son passé se chargeait d'aiguiser au moment les plus mal venus un fond de culpabilité qui lui gâchait immanquablement l'instant présent.
Dan chassa ces pensées peu amène, maintenant dans un taxi direction la Habana Vieja[6], il comptait profiter à plein de chaque instant de son voyage. Installée derechef à l'avant, Leydi, comme à son habitude, parlait au chauffeur sur le ton de l'invective. Dan et Yanely occupaient la banquette arrière. Il avait passé son bras gauche sur les épaules de sa belle qui se laissait faire, complice et réceptive. Il ne se pressait pas pour briser la glace. Pour l'instant, prolongeant à dessein une attitude, particulièrement froide et distante, il préférait attendre, convaincu que la confiance et le naturel finiraient par s'installer entre eux. Ses sentiments pour elle étaient confus, il lui était d'ailleurs impossible de les exprimer en quelques mots simples, mais une chose était sûre, ils étaient puissants. Quant à ceux de Yanely… Il en doutait encore et toujours, malgré les lettres enflammées qu'il avait reçu sur le papier à en-tête de l'hôtel « Sevilla », malgré la jolie empreinte colorée de ses lèvres, en guise de signature... Malgré tous ces souvenirs tellement présents, il traînait toujours avec lui les mêmes doutes, la même équivoque…Depuis son arrivée, il réussissait pourtant à repousser toutes ces incertitudes inavouées dans les derniers retranchement de sa conscience, car il comptait bien profiter à fond de ces instants privilégiés.
Il était maintenant plus de 18h00, la chaleur semblait ne pas vouloir fléchir. Dan senti une goutte de sueur se former au niveau des omoplates, puis, atteignant sa colonne vertébrale, elle dévala le creux de son dos comme une furie jusqu'au bas des reins.
- Dan ? l'interrogea Leydi
- Je crois que l'on aurait dû prendre un taxi climatisé !!!
- C'est maintenant que tu réagit ? répondit-il souriant.
Pourtant, les circonstances avaient fait qu'il n'avait quasiment jamais eu l'occasion d'emprunter un taxi disposant de cet accessoire bien utile! Le chauffeur acheva de baisser sa vitre, nous roulions maintenant toutes fenêtres ouvertes et une brise agréable traversait le véhicule.
Sûrement protégé par l'image de la Virgen del Cobre[7] plaqué dessus, le pare-brise de l'auto, strié en plusieurs endroits par d'inquiétantes fêlures, résistait miraculeusement aux chaos des routes havanaises. Pourtant un détail bientôt confirmé par le chauffeur, achevait de surprendre Dan : des points de colle avaient été appliqués le long des fissures pour conserver, avec - convenons en - un certain succès, la rigidité de l'ensemble. Deux autocollants «Visa™» et «Mastercard™» étaient fichés dans un angle, par provocation? Pour conjurer le sort? Pour proposer un mode de paiement? Que nenni, simplement pour afficher un des symboles avéré du Dieu "argent".
[1] Fiancée.
[2] Célèbre marque de Rhum cubain.
[3] Profite !
[4] Cigares cubains.
[5] Palais de justice.
[6] La vieille havane.
[7] Vierge, patronne de Cuba
 
  Avant
 
  Aujourd'hui : une vraie femme
 
21.3.06
  Yanely!! Cojone...J'm'en fout ... je balance...fallait pas me provoquer! ;-)
Je blague...pas de panique...mais quand même! je ne résiste pas de publier deux photos avant et maintenant, au risque de me facher avec Yanely, l'héroïne de la chronique de Dan qui se se déroule sur ce blog (Dommage pour les amateurs de premier degré : il n'y en a pas beaucoup sur ce blog) :
 
17.3.06
  El capitolio
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  Ici commmence ma chronique Havanaise...rappelez vous que que toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existée serait purement forfuite.
De retour a la havane

«Llegamos al aeropuerto internacional José Martí…» Le commandant de bord, qui semblait le premier satisfait d'être enfin rendu à destination, terminait son cérémonial de bienvenue d'un ton guilleret. A peine sortit de l'ambiance climatisée de la carlingue, le soleil de la mi-journée qui chauffait le tarmac à blanc depuis le matin draina sur le visage de Dan une brise brûlante comme refoulées d'un sèche-cheveux.
Il emboîta le pas d'un couple de touristes espagnols puis, arrivé en bas de l'escalier métallique, posant pied à terre, il sentit se diffuser dans sa chair une sensation étrange mêlant excitation et bonheur à une pointe de doute et de mélancolie.
- La Havane, me voila...
Il avait parlé à mi-voix, attirant l'attention de l'espagnol qui leva la main en gage de complicité.
Il commençait enfin à se relâcher laissant loin derrière l'ambiance blafarde de l'hiver parisien. Balayant des yeux l'aéroport qui exhalait un parfum ambigu de mystère au milieu d'une atmosphère chaleureuse, il scruta cette bâtisse d'apparence moderne, surprenante par son architecture audacieuse. Des pylônes métalliques rouges supportaient une superstructure d'un béton coloré que d'immenses baies vitrées illuminaient d'une lumière intense. Mais Dan accéléra le pas, deux charters étaient annoncés : l'un en provenance de Madrid, l'autre de Rome. La cohue annoncée l'effrayait. Il courrait maintenant pour éviter l'inéluctable corvée mais en pure perte car la vaste salle où il venait d'entrer était déjà à moitié pleine. D'un bref coup d'œil, il évalua la queue la plus rapide :
- Çà devrait aller plus vite cette fois ci… le contrôle de police s'améliore… Plus qu'une dizaine de personnes devant moi… pensa-t-il en estimant le temps restant.
- C'est incroyable…ici il y a au moins cinq minutes d'attente par personne…à Orly on passe en moins d'une minute...
Cherchant une contenance pour passer le temps, il reprenait le compte de ses visites. Il avait mis les pieds pour la première fois à Cuba il y a cinq ans de cela, puis l'année suivante et, ensuite, deux ou trois fois par an…
De nouveau, il se hérissait en se remémorant les longues heures perdues à attendre en files indiennes, exténué par le voyage et fébrile d'impatience. La fois dernière, il avait frôlé l'incident en voulant forcer la barrière d'une contrôleuse qui l'avait gentiment rembarrée et prié de réintégrer la file. Décidément, il ne portait pas dans son cœur cette police aéroportuaire...
La file d'à côté n'était pas de tout repos. La chose avait l'air de plutôt mal s'engager pour un jeune américain, court sur patte, brun, et au geste vif. Mais le tour de Dan arrivait maintenant.
- Encore une petite épreuve à passer se dit-il. Avec les sempiternelles interrogations du policier:
- ¿En que hotel esta hospedado ? ou bien, une autre formule apparue plus récemment :¿Es la primera vez que usted viene a Cuba ? ».
La première question permet de vérifier que le touriste à bien rempli son obligation légale de réserver une chambre d'hôtel, pour au moins trois jours.
- Bon, là je comprend se dit Dan. Ils s'assurent qu'un minimum de devises sera bien dépensé, conformément aux consignes de l'administration castriste. Mais, la seconde question ? Elle est idiote, à la limite du perfide… , pensa Dan.
En effet, elle est censée vérifier la bonne foi du touriste. Mais pourquoi diable irait-on cacher ses précédentes visites à Cuba ? Qui imaginerait un espion - à la solde d'une puissance ennemie (les Etats-Unis comme il se doit) - tomber dans un piège tellement subtil ?
- Quels plaisantins ces flics ! s'énervait Dan.
Une fois franchi le cap de l'hygiaphone, une fois passée cette porte donnant dans le hall à valises, encore un dernier effort à attendre les bagages…
A côté, l'américain n'était pas au bout de ses peines. Visiblement, il ne disposait pas du sésame : cette fameuse réservation d'hôtel. Au prise avec un policier en guise de géo, il s'escrimait à rendre intelligible son mauvais espagnol. Dan savait qu'ils allaient lui proposer trois nuits parmi les meilleurs hôtels du centre, les plus chers aussi… Le policier l'accompagna au téléphone placé à deux mètres de là.
Les bagages défilaient depuis un moment et après trois-quarts d'heure d'attente l'unique valise de Dan apparaissait enfin à l'embouchure du tapis roulant. Il soupira :
- Cette fois j'y suis… roulant sa valise avec conviction jusqu'à la sortie.
Il ne ressentait plus le pincement au cœur de ses toutes premières visites. Cela signifiait que maintenant il était là, presque chez lui…Simplement, il entrecoupait ses nombreux déplacements professionnels dans toute l'Amérique Latine par des visites éclairs à Cuba, probablement en guise de thérapie contre la lassitude de sa vie parisienne et d'interminables semaines de bureau. Ici, il n'avait pas mal, il oubliait jusqu'au souvenirs même de ses douleurs d'estomac. D'ailleurs, oubliés les perpétuels épisodes de digestion lente de son quotidien, il avalait ses séjours havanais par gorgées gargantuesques laissant une rumba lancinante instiller dans ses veines une inextinguible frénésie de vivre, en mesure avec les battements de son cœur. Il se laissa volontiers submerger par un sentiment de bien-être qui, dans une dynamique inconsciente et incontrôlable, chassait au loin toutes pensées déplaisantes .
 
16.3.06
 
Los Van Van Au Cabaret Sauvage le 07/03/2006(Paris - La Villette) Posted by Picasa
 
La chronique de Dan.. sur le site des petites anecdotes cubaines de Paris, de la Havane en poussant jusqu'à Guantànamo...pour les plus motivés.
© Olivier Jahier 2006, tous droits réservés sur photos et textes originaux.

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